Lecture et écriture, |
Vers LANGAGE |
et jeudi je fais une conférence à propos du Traitement possible de la psychose, ce qui veut dire du traitement qui pourrait ne pas avoir lieu, et qui s’est révélé avec le temps tout à fait possible, qu’il n’ait pas lieu !!!, il n’y a qu’à voir les derniers évènements ( assassinats de dessinateurs de Charlie Hebdo), le traitement de la psychose on est loin du compte, personne s’en aperçoit parce que personne ne sait ce qu’est une psychose, ça passe à l’as, mais la psychose c’est quand même le rejet de la lecture, qui va jusqu’au crime paranoïaque qui consiste à détruire le symbolique en détruisant le corps de la victime, ce qui explique la violence du crime paranoïaque et l’incompréhension généralisée de ce crime, puisque les occidentés considèrent la lecture comme si on respirait, on doit apprendre à lire, on doit savoir lire, alors j’ai une petite formule à vous proposer, vous voyez bien la différence qu’il y a entre l’analphabétisme et l’illettrisme, comme son nom l’indique analphabète c’est quelqu’un qui ne dispose pas de l’alphabet et l’illettrisme c’est le fait de ne pas lire, ou de ne pas savoir quoi faire des lettres, il y a lettrisme dans illettrisme, alors quelle est la différence entre les lettres et l’alphabet ?, les éléments de l’alphabet sont des lettres, mais toutes les lettres ne sont pas de l’alphabet, donc ma formule serait de dire que : « l’alphabétisation conduit à l’illettrisme », le favorise ; l’alphabétisation qui consiste à apprendre à lire dans une écriture alphabétique, c’est considéré comme un progrès, une nécessité d’alphabétiser les ignorants, les pauvres peuples sans écriture, c’est quasiment une Mission, celle qui accompagne l’armée coloniale, mais le problème c’est que les alphabétisateurs ne se posent pas la question de ce qu’ils sont bétisateurs, comme le nom l’indique, et que à force d’alphabétiser ça conduit à l’illettrisme, à ne pas reconnaitre et ne pas pratiquer la lecture et l’écriture qui ne sont pas alphabétiques, et vous voyez bien que c’est un problème majeur des occidentés, Lire les rêves, les hiéroglyphes, les BD puisque depuis le XIX siècle Freud a inventé la psychanalyse, et qu’il a commencé à proposer qu’on apprenne à lire même les rêves, jusque là, soit des choses qui ne sont pas écrites de manière alphabétique, 05.00, c’est pas un alphabet, avant et après Freud on pense que lire les rêves ce serait plus facile si c’était une clef des songes, ça devrait soulever plain de question intéressantes, c’est ce que je vous propose de dire ici, de nombreuses questions sont soulevées, qu’est ce qui fait qu’une clef des songes ce serait une nomenclature d’éléments qui correspondrait à des sens, ce justement contre quoi Freud s’élève, pour lire, la méthode psychanalytique, lui, il va la chercher chez Champollion, qui justement lui a réussi à ne pas prendre les Hiéroglyphes pour des dessins d’enfants, comme si c’était des bandes dessinées, là on entre dans l’actualité, car la bande dessinée il y a Angoulême, les caricaturistes, et justement les caricatures c’est des traits unaires, les traits unaires ce sont des caricatures, c’est à lire et les types qui bousillent, qui tuent des dessinateurs, des caricatures, des dessins satyriques, en disant qu’ils ont tué Charlie, vous voyez que c’est un crime paranoïaque, ils ont voulu atteindre un Nom, Charlie, Charlie Hebdo, en détruisant les dessinateurs qui dessinent dans le journal, c’est la même chose que les dessinateurs qui décident de détruire les juifs physiquement pour détruire la lecture talmudiste, la véritable lecture de la Bible, c’est –à-dire qui consiste à lire avec un alphabet qui est déjà un alphabet mais incomplet, c’est une horreur pour les paranoïaques, car l’alphabétisation, c’est croire que l’écriture est duplicate de la parole, comme un enregistrement magnétophonique aujourd’hui, qui n’est pas de l’écriture, parce que ça s’écoute mais c’est une autre lecture, dans le fait d’entendre et d’apprécier le discours parlé, c’est aussi de la lecture, et justement comme le fait remarquer Leroi-Gourhan dans le Geste et la Parole, et Lacan dans le Séminaire l’Idendification, il semblerait qu’il faut déjà savoir lire pour écrire ! 08.24, et voyez l’obstruction mentale des occidentés, si on lit c’est écrit, donc il faut savoir écrire pour lire, et bien non pas du tout, pour qu’un peuple, un groupe, parce qu’une écriture c’est, c’est d’ailleurs pas l’aspect le plus intéressant, Lacan dit que le Langage il ne faut pas le prendre par le côté du collectif, c’est vrai que c’est pas collectif, mais du côté du lien social, l’écriture ! Parler chacun parle comme il veut comme il peut, alors qu’écrire il y a du lien social, mais pour inventer une écriture, il faut déjà que cette société lise ! Nos jeux d’enfants quand on jouait au cow-boys et aux indiens, et qu’on pensait que les trappeurs et les indiens qui ouvraient la voie à l’armée régulière dans les westerns, ces trappeur savent lire le passage des animaux dans la savane ou dans la forêt, mais lire c’est pas pour autant quelque chose de naturel, c’est ça le point, ils savent lire, et Lacan ne cesse de répéter cette blague, vous avez ça dans le Post Criptum du séminaire de 1964, il dit : « alors est-ce que les hirondelles elles savent lire l’augure du printemps ? », vraiment il se fout de notre gueule, il aime bien ça, il est très pédagogue, il fait des vannes pour qu’on réfléchisse ! 10.18, |
JMV16062015 |
la lecture et le parnaoïaque, la psychanalyse entre Mécanisme et Nature le paranoïaque, celui qu’on voit pulluler aujourd’hui sur les sites archéologiques et qui assassine avec une violence infernale ses victimes, et on se demande toujours pourquoi tant de violence, pourquoi Auschwitz pour quoi les Sœurs Papin, pourquoi ce massacre, pourquoi cette violence extrême, que quand on interroge dans les tribunaux, le Juge, les Avocats, la partie civile, tout le monde est là en train de dire au paranoïaque, qu’on appelle d’ailleurs pas comme ça, on l’appelle Serial Keeler, 1.08.55, ou violeur, ou pédophile, ou tout ce que vous voulez, mais ce qui est spécifique dans le crime paranoïaque c’est la violence de destruction qui paraît dépasser tous les crimes, le crime politique, le crime passionnel, Sur les incorporels, et le projet destructeur du paranoïaque,V02-04.23, le crime du brigand, voyez, c’est-à-dire qu’il y a là quelque chose qui parait insensé, et la clef de ça c’est que le sujet il en vient à vouloir détruire le symbolique dans le corps de la victime, 1.09.26, ce qui évidemment est impossible, donc il va s’acharner sur sa victime au point de vouloir dans la destruction du corps de la victime détruire la langue, le langage, la parole, l’écriture, c’est-à-dire resserrer comme on essaie de la faire aujourd’hui avec la biologie et l’informatique, resserrer la nature et les machines de manière à faire disparaître tout ce qui est de l’ordre symbolique entre les deux, et moi je ne connais que la psychanalyse qui dit, que Freud a découverte au XIX eme, en s’apercevant que avec ce processus, il était déjà entamé, il se pose la question : qu’est ce que c’est que lire ?, qu’est c e que c’est que parler ? qu’est ce que c’est qu’écrire ? qui réintroduit la parole comme une pratique différente de l’écriture dans le monde des occidentés, puisque Lacan les appelle comme ça ! Puisque c’est la civilisation de l’occire qui va jusqu’au crime paranoïaque ! c’est-à-dire jusqu’à la destruction du symbolique dans le corps, puisque le symbolique rentre dans le monde par l’intermédiaire du corps, du débile que nous sommes, et c’est grâce aux incorporels que le langage tient au corps, et tout de suite il va embrayer sur les étoiles dans ciel, c’est très intéressant parce que ça ressemble à ce qu’écrit Kant à la fin de la Seconde critique, la Conscience à l’intérieur et les Etoiles dans le Cosmos, ça renvoie au Timée de Platon, donc tout ça, mais Lacan traite aussi des sépultures, dès qu’il parle des incorporels et de l’incorporation il parle des sépultures, c’est-à-dire qu’il y a un corps du symbolique qui rente dans le corps naïf dit Lacan, et donc il y a deux corps, et vous voyez on est avec le symbolique dans quelque chose que j’essaie de vous expliquer, il s’agit de 2 et 1, d’une relation qui commence dès la fonction phallique, dès la fonction identité, déjà même ici, dans cette logique la plus sommaire, vous allez avoir affaire à cette fonction identité, i(x) = x, c’est une fonction qui existe toujours dans n’importe quel ensemble, V02, 07.11, JMV16062015 |
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nous n’avons pas encore de linguistique, puisque le signe linguistique de Saussure est insuffisante! Meschonnic, il dit que c’est un abîme ! Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas cet aspect dynamique, Meschonnic, il va ajouter la question qu’il dit politique du Rythme !? 01.23.10, et à mon avis c’est encore insuffisant, il n’a pas renouvelé la science Politique pour autant, alors que c’est de ça dont il est question, c’est de voir comment tenir compte des conséquences de la Parole et de l’Écrit, on fait plus facilement une censure de l’Écrit, on peut censurer le journal, que de la parole, la parole c’est incorrigible, et tant mieux, moi je considère que l’Écrit permet de corriger l’objet, d’améliorer la construction que l’on fait de cet objet, pour s’orienter dans un exercice qui lui est absolument incorrigible, qui s’appelle la Parole incontrôlable, et c’est très bien comme ça, donc la psychanalyse elle n’est pas normative, pour le sujet, elle s’interroge sur la construction d’un objet, mais d’un objet que Lacan appelle d’une lettre justement pour bien indiquer qu’il s’agit là de l’Écrit, JMV16062015 | |